Blattes, Cafards, Cancrelats en Deux-Sèvres et départements limitrophes

Infestation de blattes à Parthenay, Melle, Niort, Fontenay-le-Comte, Bressuire…

Aebiosis en Deux-Sèvres, Vienne, Vendée, Charente-Maritime et Charente

Interventions Nuisibles : Blattes, Cafards

Ces insectes orthoptères prolifèrent avec rapidité en milieu humide et chaud (cuisines, chaufferies, lingeries, bureaux, pièces d’eau, vestiaires, etc.) et peuvent engendrer des invasions. Ils sont lucifuges ou photophobes (activités nocturnes et fuient la lumière).

Particulièrement présents dans les locaux d’habitation et hôtels, ou espaces hébergeant de l’activité humaine alimentaires. Ces nuisibles se développent notamment dans les pièces d’eau, ils arrivent à se nourrir des débris de matières organiques diverses et se logent dans les endroits inaccessibles. Ils nichent dans les sous-sols, les lingeries, remontent par les gaines techniques ou monte-charge et envahissent les faux plafonds, les cuisines, les offices et tous les points d’eau.

Dans l’agro-alimentaire, le commerce et la grande distribution, les cafards peuvent souiller les denrées par leur déplacement en transportant des pathogènes.

« Le point de gel » s’applique à l’aide d’un pistolet seringue. Le gel est réparti, par petites doses, aux endroits stratégiques permettant d’attirer les blattes qui meurent empoisonnées. La blatte est alors dévorée par ses congénères qui s’empoisonnent à leur tour. Cette méthode permet de décimer une colonie entière très rapidement.
Il restera actif plusieurs mois et jouera un rôle préventif comme curatif.
En cas de site soumis à refermentation, ou de lieux particulièrement sensibles (a risque d’infestation élevée), un contrat de suivis d’au moins 4 passages annuel pourra être mis en place.
D’autres insecticides à pulvériser ou nebuliser (brume à froid) sont également utilisés.

Règlementation

Les blattes et les cafards sont les mêmes insectes, mais le terme cafard s’est plus facilement imposé dans le vocabulaire courant.
Il y a plus de 3 000 espèces différentes de blattes dans le monde – certaines sont considérées comme nuisibles tandis que d’autres sont bénéfiques dans leur environnement naturel.
Les quatre types de blattes que l’on trouve communément dans les maisons françaises sont la blatte germanique, la blatte orientale, la blatte américaine et la blatte rayée.

Pour les locaux où sont préparés les aliments et où sont remis les aliments au consommateur : L’article 3 de l’arrêté du 28 mai 1997 et l’article 3 de l’arrêté du 9 mai 1995 précisent que les locaux doivent êtes exempts de tout risque de contamination et définissent l’obligation de se protéger contre la présence d’insectes nuisibles.
La réglementation porte sur l’établissement d’un plan de désinsectisation et de dératisation avec un cahier des charges déclinant les produits utilisés, la fiche technique précisant les risques et conseils de sécurité, son homologation, l’emplacement des pièges, le plan de mise en œuvre et les fréquences d’intervention établis par la société de services détentrice de l’agrément professionnel.
Sanction : amende de 5° classe si l’infraction est constatée par un agent de salubrité. (article 20 du décret 91-409 du 26 avril 1991) Sanctions administratives, civiles et pénales en cas d’intoxication alimentaire.
Pour les locaux d’habitation : l’article 23-1 du règlement sanitaire départemental type impose la désinsectisation en cas de prolifération.

cafards invasion
Blatte germanique (Blatella germanica)

Présente à l’échelle mondiale, les blattes germaniques sont identifiables grâce à leurs 2 lignes longitudinales foncées sur le « prothorax ». Les imagos (adultes en mesure de se reproduire) mesurent environ 12 à 15 mm de long. Les femelles produisent de 35 à 40 œufs par oothèque (sac d’œufs) qu’elles transporteront jusqu’à ce qu’ils soient prêts à éclore au bout d’environ 30 jours. Les nymphes (stade larvaire) mettront entre 6 semaines et 6 mois pour devenir des adultes. Elles peuvent produire depuis 1 couple initial, 3 ou 4 générations par an. Elles vivent le plus souvent à l’intérieur des bâtiments. Elles préféreront les lieux mouillés ou humides, se trouvent généralement dans les cuisines et les salles de bains, dans les maisons et les bâtiments commerciaux. Mais survivent bien à la chaleur, qui accélérera leurs « cycles » de développement.

Blatte orientale (Blatta orientalis)

De couleur brun foncé ou noire. Les ailes sont sous-développées chez la femelle et couvrent les ¾ de l’abdomen chez le mâle. Elle mesure au stade imago (adulte en mesure de se reproduire ) 20 à 25 mm de long. Les femelles déposent une quinzaine d ‘œufs dans une oothèque (sac d’œufs). Ils éclosent en moyenne au bout de 60 jours. Les nymphes (stade larvaire) mettent entre 6 et 18 mois pour devenir des adultes.
Adaptées à la survie en milieu naturel, les blattes orientales prospèrent dans les zones fraîches et humides telles que les sous-sols, caves, évacuations et ouvertures sous les porches.
Elles sont attirées par les détritus, la putréfaction,et de manière plus générique les matières organiques en décompositions.

Blatte américaine (Periplaneta americana)

La blatte américaine est l’une des blattes les plus grosses (35 à 40 mm de long), qui peut envahir vos locaux et maisons. De couleur « brun rouge » luisant. Les ailes sont plus longues que le corps chez le mâle, et dépassent à peine de l’abdomen chez la femelle.
L’oothèque (sac d’œufs) contenant jusqu’à 15 œufs, est transportée par la femelle pendant plusieurs jours avant d’être déposée. Les oothèques sont parfois fixées au support et regroupées. Les œufs éclosent au bout de 30 a 60 jours. Les nymphes (stade larvaire), se développent habituellement en 6 à 12 mois, mais parfois jusqu’à 15 mois. La blatte américaine préférera les zones sombres, humides et calmes. On peut la trouver sous les planchers, dans les sous-sols, dans les cuisines, dans les vides de toit et dans les salles de bains.

Blatte rayée ou blatte « africaine » Supella longipalpa

Les blattes rayées, font parties des blattes les plus petites (10 à 15 mm de long ). On les reconnaît par leurs rayures marron et jaunes sur leur abdomen. Leur préférence pour les environnements chauds et humides les mène à occuper les bâtiments chauffés, les plafonds, les greniers, ainsi que l’intérieur et l’extérieur des moteurs d’appareils. Actives principalement la nuit, ces blattes opportunistes se nourrissent particulièrement de matériaux à haute teneur en amidon (colle a papier peint notamment)

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Et sur demande, sur les départements de la Vendée (85), la Charente (16), la Charente-Maritime (17), les Deux-Sèvres (79), et la Vienne (86).
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